
Pour le printemps, désoblique propose une soirée sous forme de scènes partagées pour découvrir le travail de jeunes danseurs en formation amateurs mais pas que. D’autres artistes de divers horizons ont répondu présents pour cette carte blanche qui aura lieu au Croiseur.
PROGRAMMATION :
▶︎ “Cet instant là” du groupe amateur.rice du CFDd / Chorégraphie de Amandine Faurite – 9 min
La puissance comme une force, un débit d’énergie … La puissance comme capacité, potentiel, possibilité … Puissance de nos muscles, de notre charpente osseuse, de la capacité de tout notre corps à nous adapter, de la gravité à laquelle nous cédons pour mieux nous en repousser, de la relation à notre environnement, à l’autre… La puissance des mots, la puissance du peau à peau, la puissance du silence … La puissance comme intensité … L’intensité de l’instant. Cet instant-là … où chacune des cellules de notre corps – de l’infiniment petit à l’infiniment grand – s’écoute et s’entend.
▶︎ “Le Commencement” du groupe Marée Humaine / Chorégraphie d’Agathe Raimondi – 8 min
“Jusqu’où pourrons-nous être trop nombreux sur Terre…» Dans cette pièce, les danseurs nous poussent à s’interroger sur le rapport entre le nombre de l’humanité et l’espace. Comment trouver sa place dans un monde saturé ? Comment danser son espace ? “
▶︎ “Emergence” de la Jeune Compagnie Studio Vie et Danse Chorégraphie de Delphine Baron – 10 min
L’adolescence est un passage, un changement, une métamorphose. C’est quitter l’enfance pour devenir un adulte, une forme de renaissance. Emergence fait référence à ce moment où le papillon sort de sa chrysalide, il renaît à lui-même. Il doit se réveiller et laisser le cocon. Enlever sa carapace c’est aussi être vulnérable et sensible face au monde qui nous entoure, tout peut aller trop vite… Et donner le vertige… C’est une période transitoire pleine de promesse, de force, de vie… un jaillissement ! Une recherche d’identité et d’indépendance; on explore, on découvre, on expérimente. Comment devenir créateur de cette quête de sens ? 6 jeunes interprètes répondent par la danse et cherchent à délimiter l’espace de leur existence.
▶︎ “Palimpseste” de la Compagnie LA RIVE / Chorégraphie et interprétation de Charlotte Philippe – 13 min
Palimpseste : du grec ancien « gratté de nouveau ».
Manuscrit constitué d’un parchemin déjà utilisé, dont on a fait disparaître les inscriptions pour pouvoir y écrire de nouveau…
Pour répondre à cette définition et au propos de la pièce, une nécessité s’est imposée à moi : dépasser le cadre de la chorégraphie et embrasser celui d’une « danse libre ». J’entends par-là, une danse qui permet de remettre en jeu, de réécrire, d’être en fonction de l’instant, de se mettre à nu et ainsi d’écrire de nouveau à chaque fois qu’elle est dansée.
La pièce est composée de 2 parties :
La première naît d’un pas doux, tendre — comme un souvenir guidé par le thème musical. Souvenir qui berce, telle une ritournelle. Souvenir léger comme des ailes fragiles et prêtes à s’ouvrir. Mais la forme rattrape l’envol, le capture en plein élan. Forme qui contraint jusqu’à l’aliénation. Comment passe-t-on de ce souvenir tendre à l’ignominie qui sépare l’Être de son essence et de sa liberté ? Comment se pardonner ?
La deuxième partie signe cette résilience. Quel autre choix que celui de continuer ? Trouver la liberté d’avancer, de se réinventer, de créer la Vie… et de jouer malgré les maltraitances de l’âme. « […] la musique et la danse, seuls moyens pour l’homme de renaître debout dans le mouvement du monde. » Rûmî
▶︎ “Pulse” du Jeune Ballet desoblique / Chorégraphie de Blandine Martel Basile – 11 min
Du latin, Pulsio, qui désigne l’action de pousser, la pulsion est définie en psychanalyse comme un concept limite entre le psychique et le somatique. Pulse a été créé en 2010 pour la compagnie desoblique par la chorégraphe Blandine Martel Basile. Les danseuses exploraient les pulsions primaires qui nous animent, nous poussent à agir et leurs combats contre les impossibles.
En collaboration avec les danseuses, Gaïa Merigot et Blandine Martel Basile, ont proposé une réécriture de Pulse pour le Jeune Ballet autour d’actions à double sens évoquant les combats internes entre pulsions et force psychique : repousser (tant dans le sens de refuser que celui de renaître), lâcher, empêcher, éprouver, retenir, résister, (se) détourner, (s’) échapper.
▶︎ “Des Racines et…” / Cie Danse et Scène, Chorégraphie de Delphine Baron et de Giulia Di Guardo – 20 min
Des Racines … création participative, exploration et connexion à nos propres racines et à celles que nous créons et tissons ensemble. Célébration de la force qui grandit en nous et nous invite à nous adapter, changer, retourner, muter ensemble dans l’espace.
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